• Bonjour,

     

     

    Un certain goût d’amertume…

    Le conseil municipal d’hier soir me laisse comme un goût d’amertume.

    Mon amie et camarade Pascale Labbé avait pourtant donné, dès le début du conseil,  une tonalité très solennelle, en réaffirmant après son élection, la volonté de travailler avec la municipalité sur tous les sujets communs, département et ville. Pascale a fait une très belle campagne, digne, sur les thèmes qui intéressent les habitants de notre canton et qui ont besoin d’un département solidaire. Pascale a su réunir au premier tour les électrices et électeurs du Front de Gauche et d’EELV en dépassant notre score aux municipales et mon score de l’élection de 2001. Au second tour elle a rassemblé toutes celles et tous ceux qui veulent une élue de conviction, humaine et accessible. Son score à Noisy est le meilleur score de toute la gauche depuis 2008 à une élection locale. Je suis heureux et fier d’avoir pris la décision de lui passer le relai et d’avoir ainsi assuré une majorité de gauche dans notre canton, Abdel Sadi ayant réparé à Bobigny, l’injustice de la Municipale. Ce canton de Bobigny permet que la Seine Saint Denis reste une terre de solidarité et nos 10 élus Front de Gauche seront un pôle de résistance aux politiques d’austérité tant locales que nationales.

    Le Maire dans un exercice un peu forcé, il faut le comprendre, la défaite n’est jamais facile à digérer, a salué la victoire de notre collègue.

    Au cours du débat budgétaire nous avons tenté avec Olivier, Patrick, Pascale, Anne et moi-même de poser des questions précises et d’avoir des éclaircissements sur la fumeuse présentation de l’adjoint aux finances du budget de notre ville. Il n’en a rien été. Mépris, dédain étaient de mise comme à chaque conseil comme si les élus de la Majorité avaient déjà fait une croix sur le conseil municipal, pourtant lieu important de la vie démocratique de notre ville. J’ai déjà eu l’occasion de le dire, le conseil ennuie les élus de la majorité. Le Maire lui-même a du mal à cacher qu’il considère ce lieu comme un passage obligé mais « la vie politique est ailleurs » pour lui et ses soutiens.

    Lorsque qu’après Pascale et Anne j’ai rappelé que le débat politique, même s’il était âpre ne devait jamais déborder sur la sphère privée n’hésitant pas à m’inspirer de la parabole du Christ protégeant Marie Madeleine, c’est une rare unanimité qui a traversé le conseil. Un moment de grâce ou les élus de droite d’une voix de fausset ont, eux même, souhaités que l’on ne dérapât pas dans le débat politique. Même s’ils ont tenté de comparer un tract visant à ternir mon image personnelle et celle de Katy Ndiaye notre colistière avec des publications attaquant les décisions du Maire ou de Président de la SEM Noisy Habitat.

    Pourtant, le conseil allait finir,  les questions que nous avons posées sur le Centre de Santé et son avenir, sur la grève des agents municipaux ou sur les coupes d’arbres injustifiées sur notre ville, le Maire a lu des réponses dont l’écriture était trempée dans le fiel d’un anticommunisme hors d’âge et de propos. N’hésitant pas à utiliser l’outrance en disant, à mots à peine voilés, que la CGT était instrumentalisée par le PCF et que le compte rendu du syndic de copropriété de l’immeuble du CMS était quasiment un faux, enfin que si des coupes d’arbres avaient eu lieu dans certaines écoles maternelles de Noisy celles-ci s’étaient passées dans le silence entre 2008 et 2010 parce qu’il y avait connivence entre l’adjoint de l’époque Patrick Lascoux et son épouse directrice d’école. On croit rêver surtout quand on connaît Liliane et les efforts de conviction que Patrick et moi-même avons dû faire pour qu’elle accepte que l’on abatte un arbre pour agrandir son école.

    Les beaux principes de séparation de la sphère publique et privée énoncés par Monsieur Rivoire n’avaient pas duré plus de 20 minutes…

    Sous le sourire et la compassion du maire le fiel n’était pas loin…

    Mais la fin du conseil allait marquer définitivement l’attitude hypocrite du maire. Monsieur François D, auteur d’un blog « indépendant » qui ne tape qu’à gauche, avait été mis en cause à plusieurs reprises dans ce conseil, en particulier pour ses propos misogines et anticommunistes à l’égard de notre nouvelle élue départementale. Il passait, comme à son habitude, son temps à braquer sa caméra sur sa cible favorite, le groupe « rouge et verte la gauche ensemble ». Un ami qui filme aussi le conseil municipal l’a donc à son tour filmé pour lui monter le caractère agressif et intrusif du filmage permanent des mêmes élus. Lui ne l’a pas supporté il s’est emporté à son égard et a craché puis a frappé un noiséen présent dans la salle qui ne partagent ni sa misogynie ni son anti communisme primaire et surtout tentait de s’interposer pour éviter une rixe. François D éructait le mot pervers en ma direction et j’avoue avoir répondu par le qualificatif de collabo qui résume à la fois sa servilité maladive à l’égard de l’exécutif municipal et le rôle que tient son blog dans le paysage politique noiséen plus proche du journal « le pilori » ou « je suis partout » que de médiapart rue 89 et même atlantico…

    Mais quelle ne fut pas notre surprise de voir que ceux qui en séance avaient tenté de se désolidariser de ses propos les plus outranciers à l’égard de Pascale Labbe ou de moi-même l’appeler François…

    Et oui en quelques minutes le masque était tombé les formules apaisantes au cours du conseil tenues par Monsieur Rivoire étaient bien du jésuitisme. Son « ami » en mauvaise posture après avoir agressé deux noiséens était bien redevenu le cher François fréquentable et protégé.

    « On ne choisit pas ses parents on ne choisit pas sa famille » mais ces amis si.

    La politique à Noisy le Sec n’a jamais connu un tel niveau de bassesse. Mon appel, ainsi que ceux de mon groupe, à retrouver de la sérénité n’a pas duré plus de quelques minutes.

    Oui Monsieur Rivoire vous êtes coupable de ce laisser faire, de cette manière que vous avez de laisser dire des choses en aillant pas l’air d’y toucher vous-même.

    Il est encore  temps de vous reprendre mais trop de mauvais génies vous entourent, certains vous ont quitté, d’autres sont toujours là. Ils risquent de vous entrainer vers de mauvais chemins de traverse comme ils ont entrainé votre mère il y a quelques années…

    Prenez garde que votre image de gendre idéal, d’éternel novice en politique ne se « de paolise » pas.

    Sachez que le conseil que je vous donne vient de quelqu’un qui a été en première ligne pendant 14 ans, qui a su entrer en politique mais qui surtout a su en sortir par une victoire et quelle victoire puisqu’il s’agit de votre première défaite personnelle.

    Vous n’auriez jamais du vous éloigner de votre ligne annoncée en 2010 et réitérée en 2014 : « Je suis Maire de Noisy le Sec et je vous l’assure je ne briguerai jamais un autre mandat ». Vous auriez dû vous repasser la bande avant que de prendre une décision qui vous a été fatale.

     

    Cordialement: Gilles Garnier


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  • Bonjour,

     

    Grèce: Tsipras part du constat que les "remèdes" de la troïka ont été pires que le mal.

     

    Les méthodes changent mais l’acharnement reste. Depuis la victoire de Syriza, après avoir essayé la peur, le scénario catastrophe, pour éviter que les Grecs, épuisés par des années de régressions sociales et économiques, ne choisissent Syriza, les gouvernements européens tentent un nouveau couplet: «Ils ont voté et puis après» ... Allemagne en tête, suivie des pays qui ont peur de la contagion anti-austéritaire, Espagne, Portugal et Irlande rivalisent dans la provocation. La démocratie au sein de l’Union européenne s’apparente de plus en plus à la théorie de «la souveraineté limitée» chère à Leonid Brejnev. Le traité de Lisbonne était déjà dans la même logique.La France, les Pays-Bas, l’Irlande refusaient le TCE, et bien qu’à cela ne tienne, on leur change l’accompagnement, le produit de base restant le même, indigeste. Ces 27 qui tentent de faire plier la Grèce ont une vision de la démocratie à sens unique. On a toujours le droit de dire oui. Le non n’existe pas. Le peuple grec, inventeur de la démocratie, se voit nier son droit à déterminer sa politique. La violence des chars, comme à Santiago ou à Athènes, n’est plus à la mode, les Européens sont civilisés. Ils préfèrent jouer avec le robinet du crédit, comme les Russes ont longtemps joué avec le gaz pour imposer leurs choix aux Ukrainiens. Mais la logique est la même: ou tu plies ou tu pars. L’UE se comporte comme les vieux clubs Tory à Londres, avec leurs codes désuets et immuables. La Grèce est une intruse! Elle sent le soufre! Alors qu’elle s’agenouille ou qu’elle sorte du jeu! Voilà ce que pensent la plupart des gouvernants de l’UE, Merkel en tête. Mais voilà, la Grèce a à sa tête un homme, un gouvernement, qui n’a pas fait le choix de l’isolement. Son premier discours, il l’a adressé à ses compatriotes, mais aussi à l’ensemble des Européens. La troïka avait voulu faire de la Grèce le cobaye des politiques «d adaptation structurelle», Tsipras en ferait l’expérience d’une autre Europe. Et pourtant, le programme de Thessalonique et les premières mesures proposées par le gouvernement grec ne sont ni un remake du programme bolchevique de 1917 ni même un projet d’économie planifiée et centralisée. Tsipras part du constat simple que les «remèdes» de la troïka ont été pires que le mal. Ils ont échoué même si l’on s’en tient au seul critère de la résorption de la dette puisque celle-ci est plus importante aujourd’hui qu’elle ne l’était en 2008! La rétractation de l’économie amène un assèchement des recettes fiscales et une augmentation des dépenses sociales. Les gouvernements qui ont précédé Syriza ont voulu jouer sur les deux manettes. Moins d’investissement, moins de répartition des richesses, mais aussi réduction du filet social. Le résultat est là. Les Grecs veulent une autre politique. Les gouvernements de l’UE doivent choisir: respecter la démocratie ou les choix économiques austéritaires.L’UE a tout à perdre à s’entêter. Elle y perdra son âme. Mais, surtout, elle risque soit la désagrégation par les eurosceptiques nationaux-populistes soit, ce qu’il faut espérer, l’émergence d’une Europe solidaire et pacifiste dont Syriza nous montre le chemin. Ah s’il était sorti du jeu, s’il n’avait pas l’outrecuidance de se prendre pour un exemple... La théorie de la souveraineté limitée n’a pas empêché les effets domino, et après 68, à Prague, vint 81, à Gdansk, puis le long chapelet de 89. Les Merkel d’alors pleuraient de joie en voyant tomber le mur de l’oppression. Les Grecs ont pleuré de joie à la victoire de Syriza. Il faut donc conseiller à l’ensemble des chefs d’État de l’UE de relire leur histoire. On ne peut durablement s’opposer à la volonté des peuples. L’UE pourrait bien sinon connaître le destin du Comecon. Leur entêtement les rend aveugles et sourds à l’espoir qui vient de se lever sur l’Acropole.

    Cordialement: Gilles Garnier

     

     


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  • Bonjour

     

     

    Monsieur le Maire,

    mon cher Olivier,

     

     

    Je ne pourrai malheureusement pas être à vos côtés pour l’hommage qui sera rendu à Claude Dilain samedi matin. La nouvelle de sa disparition m’a profondément touché. Je souhaite que tu transmettes mes plus sincères condoléances à sa famille, ses amis, ses camarades. Claude a été une grande voix pour Clichy, pour la Seine-Saint-Denis et pour notre pays. Il été l’élu d’une ville pour laquelle, tu le sais, j’ai une affection particulière, du fait que j’y ai passé toutes mes années de primaire à l’école Paul Vaillant Couturier, puis la première année de collège dans ce collège « pirate » Louise Michel, quand il était encore au 1er étage de l’école Paul Langevin. J’avais été très touché quand il m’avait demandé de recevoir des élèves de mon ancien collège alors que j’étais Chef de cabinet de la Ministre de la Jeunesse Sports Marie-George Buffet. Il souhaitait ainsi, que les élèves de sa ville, si diverse, dont il était fier, puisse rencontrer un enfant de Clichy "qui avait réussit". Quand il plaisantait, il m’appelait « Clichois d’honneur », je tiens à te dire que ce qualificatif me touche encore, car il était la démonstration de son ouverture d’esprit, de sa grande tolérance et il n’était en rien un anti communiste primaire. Je pense cher Olivier, que tu sauras continuer son engagement pour Clichy, pour le département et pour ce peuple multicolore dont nous sommes si fiers. Sa voix, sa modestie, son humilité nous manquera, mais même si notre peine est grande elle n’est en rien comparable à celle qui atteindre aujourd’hui l’ensemble des Clichoises et des Clichois et celles et ceux qui l’ont aimé et apprécié.  Au cours de notre dernière séance du Conseil général, j’avais, je te l’avoue, prévu de lui rendre un hommage particulier. Je ne l’ai pas maintenu dans la version prononcée parce que je ne voulais pas froisser sa modestie ou le mettre en opposition avec certains membres de sa famille politique pour lesquels, tu le sais, je n’ai pas la même révérence que pour Claude. Un jour, je te donnerai ce que je n’ai pas dit mais ce que j’ai écris. Reçois une nouvelle fois toute mon amitié et ma fraternité en ce moment si pénible. 

    Cordialement: Gilles Garnier

     

     

     

     

     


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  • Bonjour,

    Départementales les 22 et 29 mars...

     

    Je vous donne rendez-vous, avec mes colistier-e-s, Pascale Labbé, Cathy N'Daye, Abdel Sadi, vendredi 6 mars, dés 16 heures pour parler de l'évolution de l'offre de transports à Noisy. Notamment la rénovation et l'amélioration du cofort dans les rames du Tram 1.

    Ci dessous, le communiqué de mon groupe, au conseil général, au sujet de la prochaine loi de finances.

     


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  • Bonjour,

     

    Macron : fossoyeur du temps libre et des pratiques sportives


    La création de zones touristiques internationales et l’extension du travail dominical et nocturne prévue par la future loi Macron entraîne un bouleversement profond dans l'organisation du sport et dans les
    activités physiques et sportives. La volonté d’imposer à une partie des salarié-es de notre pays de travailler le dimanche, sur la base d'une vision dominicale uniquement consumériste et touristique, sacrifie les derniers espaces de temps libéré : le dimanche. Nous l'avons compris, ce gouvernement préfère soutenir les grands magasins plutôt que les associations sportives. De la simple balade familiale en forêt à la pratique sportive en compétition, le principe même du loisir est remis en cause par cette farouche volonté de vendre et de consommer ! Nous le savons, la majorité des compétitions sportives ont lieu le week-end, les championnats de football, rugby, athlétisme ... seront gravement atteints. Qu'elles et ils soient pratiquant-es, arbitres, accompagnants, bénévoles ou simples spectateurs, les acteurs monde sportif et associatif peuvent craindre une désaffection massive des terrains de sports et des associations. Le travail du dimanche généralisé ne fera qu’accentuer la crise des pratiques sportives, des femmes, des jeunes adultes ou des adolescents. Déjà des chiffres sont alarmants pour l’avenir, à Paris par exemple 65% des 16-20 ans ne pratiquent aucune
    activité sportive. Cette loi ne fera qu'aggraver la crise de l'engagement bénévole dans la vie associative. Le sport en entreprise est également le grand perdant avec des individus monopolisés par l’activité professionnelle et démobilisés pour l'engagement bénévole dans le sport… Le gouvernement ne peut pas laisser entendre que les bienfaits liés au sport sont indiscutables pour la santé et le lien social et nuire dans le même temps à la pratique sportive le dimanche. Enfin, les actions menées par les collectivités en faveur d’un "sport en famille" ne peuvent occulter l’impossibilité de leur accès pour toutes et tous dans un pays où le dimanche serait sacrifié au marché. La réalité est que cette loi renforce les inégalités d'accès à la pratique et accélère la marchandisation du sport. Pour toutes ces raisons nous appelons le mouvement sportif à dire stop à la loi dite "Macron" et à cosigner ce texte.

    Les premiers signataires :

    1 - Nicolas Bonnet Oulaldj, Président du groupe communiste - Front de Gauche au conseil de Paris, responsable de la commission sport du PCF.

    2 - Sergio Tinti, Professeur d'EPS, conseiller de Paris, Président de la 7e commission et conseiller délégué en charge des sports du 19e.

    3 - Gilles Leproust, Maire d'Allonnes, Conseiller Général de la Sarthe.

     


    4 - Marie-Jeanne Gobert, Vice-présidente de la Région Basse-Normandie, conseillère municipale de Caen.

    5 - Jean Pierre Heno, Adjoint au sport à Creteil

    6 - Luc Miserey, conseiller municipal de Trappes, conseiller communautaire de CA St Quentin-en -Yvelines.

    7 - Philippe Nawrocki, professeur d'EPS, conseiller du 19e arrondissement de Paris en charge de la mémoire.


    8 - Jean François Davoust, Conseiller confédéral de la CGT en charge des

    questions sportives, dirigeant sportif associatif

    9 - Claire Pontais, Professeur d'EPS, dirigeante syndicaliste

    10 - Michel Nouaille, Professeur d'EPS, militant associatif

     

     

    11 - Armel Gontier, Professeur d'EPS. 12 - Hugo Pontais, Professeur d'EPS, Co-secrétaire académique de Créteil, SNEP FSU. 13 - Alain Chiappini, Président de l'Office des sports de Noisy-le-Sec.

     

    L'avis de Gérard Filoche sur cette loi:Cliquez ici

     

     

     

     

    Cordialement: Gilles Garnier


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