• Bonjour,

     

    Colère !

    L'acquittement de 10 violeurs par le tribunal de Créteil me scandalise. Ces tristes individus sont sortis la tête haute et peuvent continuer leurs provocations, tandis que les victimes n'ont plus qu'a regretter d'avoir eu le courage de parler et de se battre. Mmes les Ministres des droits de la femme et de la justice peuvent faire reculer l’indulgence vis-à-vis des violeurs. 98% d'entre eux restent impunis. 75000 viols sont commis, chaque année, dans notre pays "civilisé". La mobilisation de toutes et tous est nécessaire. Le parquet de Créteil vient de faire appel, ce qui en dit long sur la clarté des procédures.  Nous devons redonner espoir à toutes les femmes. Il faut agir vite! Il faut accélérer et simplifier les procédures. Toutes les plaintes doivent être instruites. Il faut créer les structures pour soutenir et accompagner les victimes, valoriser leurs paroles. La honte doit changer de camp!


     


     


     

     

     

     

     

     

     

     

     


    Cordialement: Gilles Garnier

     

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  • Bonjour,

    La répression pénale du harcèlement sexuel à l’entreprise bientôt, rétablie.

    De trop nombreuses femmes sont soumises à des pressions pour trouver du travail. D’autres subissent, quotidiennement, propos, gestes et/ou remarques déplacées…  Très souvent elles sont victimes de chantage pour une promotion voire pour leur maintien dans leur poste ou carrément dans leur emploi. C’est pourquoi je me réjouis que la répression pénale des discriminations résultant du harcèlement sexuel subi à l’entreprise soit, bientôt, rétablie. De fait, le harcèlement sexuel est introduit dans le code pénal et le code du travail. Il faut savoir que de très nombreux harceleurs profitent de la vulnérabilité des femmes en recherche d’emploi pour tenter d’obtenir une relation sexuelle. Le peu d’affaires jugées cache une effroyable réalité.

    Si une grande campagne nationale d’information et de sensibilisation était lancée, dès le vote de la loi, notamment dans les entreprises, à pôle emploi ou dans les missions locales, la peur pourrait changer de camp. De nombreuses femmes pourraient enfin connaître leurs droits et leurs recours. Elles sauraient qu’elles peuvent saisir les CHS, les délégués du personnel, les inspecteurs du travail.

    Il faut aussi lancer un vaste programme éducatif car une culture de domination, souvent inconsciente, perdure dans le système éducatif, au sein des familles et dans les médias. La reproduction de stéréotypes éculés domine. L’on doit permettre aux filles d’élargir la gamme de leur orientation et de leur formation. Le poids de l’image sociale continue de peser sur les garçons qui choisissent des professions à dominante féminines. Je vous encourage vivement de visiter et d'inviter tous les jeunes de votre connaissance à visiter notre « tête à tête », au centre commercial « Rosny 2 », ou une exposition très pédagogique, "la fabrique à sexe", connaît un grand succès auprès des jeunes.

    Cordialement: Gilles Garnier


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  • Bonjour,

     

    Une grande enquête nationale a révélé la gravité et l’ampleur de ce qu’il faut bien considérer comme un phénomène de masse. 663 000 femmes auraient été victimes de violences conjugales au cours des années 2008 et 2009. Je me réjouis qu'enfin, notre pays décide de ses donner les moyens d'appliquer la loi, en créant un observatiore national des violences envers les femmes. en Seine Saint Denis, notre observatoire a apporté la preuve de son intérêt. L’ordonnance de protection, qui est encore mal connue car les avocats hésitent à utiliser la nouvelle procédure et les tribunaux de grande instance l’appliquent de façon très inégale. La création d'un observatoire national corrigera cela. Le recours aux dispositifs de surveillance électronique va ainsi certainement s'accélèrer. Il en va de même concernant le placement sous bracelet électronique mobile des auteurs de violences, qui est très peu répandu et du dispositif anti-rapprochement, qui permet à la victime d’être alertée lorsque l’auteur des violences se rapproche d’elle et qui a pris du retard. Enfin, je souhaite que le dispositif  "Femmes en très grand danger"expérimenté avec succés par le tribunal de Bobigny, qui repose sur la remise aux victimes de téléphones portables préprogrammés soit lui aussi étendu sur tout le pays. Nous avons besoin d'un plan national d’hébergement d’urgence. Le nombre de places disponibles est et les structures généralistes sont souvent mal adaptées. c'est ainsi qu'on incitera plus de femmes à porter plainte et à chercher à s’arracher aux violences conjugales qu’elles subissent. Tout ces dispositifs ne peuvent nous dispenser d'un grande politique de prévention des violences. 1) En direction des hommes violents, pour éviter la récidive. 2) En direction des enfants qui ont été les témoins, voire les victimes de ces violences pour les aider à surmonter leurs traumatismes et éviter qu’ils ne reproduisent, arrivés à l’âge adulte, les situations de violences conjugales auxquelles ils ont été exposés. 3) Nous devons exiger des médias de véhiculer une autre image de la femme et des rapports entre les hommes et les femmes en utilisant les nouveaux leviers donnés par la loi aux associations et au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel pour lutter contre des représentations sexistes ou des "incitations" aux violences envers les femmes". Les violences conjugales constituent l’un des symptômes d’une société qui place les femmes en situation d’infériorité. Par-delà la sanction des auteurs des violences et l’aide que l’on doit apporter aux victimes, c’est aussi en promouvant une culture de l’égalité entre les femmes et les hommes que nous devons répondre à ce problème.

    Cordialement: Gilles Garnier

     


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  • Bonjour,

    Dire la violence pour l’interdire: Les jeunes ont des idées!

    L'Observatoire des Violences Envers les Femmes du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, en partenariat avec le Mouvement Français pour le Planning familial, s’engage contre les comportements sexistes et violents.   1 200 jeunes collégien-ne-s de notre département se sont mobilisé-e-s pour faire reculer les comportements sexistes et violents dans les relations filles/garçons.  Tout au long de l’année scolaire 2010-2011, ils et elles se sont sensibilisé-e-s à la question du sexisme, ont débattu ensemble, puis ont travaillé à faire changer les comportements, tout d’abord au sein de leur classe puis au sein de leur établissement.  Avec beaucoup de désir, d’énergie et de talent, ils et elles viendront présenter leurs travaux lors de la:

    5ème Rencontre départementale des jeunes contre le sexisme

    Le Mardi 15 mai 2011 à partir de 13 heures 30

    A Canal 93 – Bobigny - Musiques

    63 avenue Jean Jaurès - Bobigny

    Prenez connaissance du programme en cliquant sur: "lire la suite". 


    Cordialement: Gilles Garnier

     

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  • Le Groupe "Communiste-Front de Gauche" du Conseil général du Nord vient de soutenir le protocole départemental de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes. En cliquant sur lire la suite, vous prendrez connaissance de l'intervention de mon camarade Jean Claude Dulieu.

      

    Cordialement: Gilles Garnier.

     

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