• Bonjour

     

     

    Réforme territoriale: j'accuse !

    Le journal le monde a publié, dans son édition du 5 juillet, un texte d'André Vallini, cliquez ici  Secrétaire d'Etat à la réforme territoriale qui m'a scandalisé. J'ai adressé au quotidien ma réaction, sous forme d'une lettre ouverte, que vous trouverez dans cet article. Cliquez plus bas sur : Lire la suite

     

    L'ADF, (Assemblée des Département de France) s'est prononcée à l'unanimité contre la réforme territoriale. Cliquez ici.

    Cordialement: Gilles Garnier

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  • Bonjour,

     

     

    Il faut un Etat Palestinien.

     

    La lettre d' Edwy Plenel à François Hollande.

      

    Les règles que tout le monde doit avoir à l’esprit en regardant le JT (journal télévisé) le soir, ou quand il lit son journal le matin. Tout deviendra simple. 

    Règle numéro 1: Au Proche Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les premiers et c’est toujours Israël qui se défend. Cela s’appelle des représailles.

     

     

    Règle numéro 2: Les Arabes, Palestiniens ou Libanais n’ont pas le droit de tuer des civils de l’autre camp. Cela s’appelle du

     

    terrorisme.              

     

    Règle numéro 3: Israël a le droit de tuer les civils arabes. Cela s’appelle de la légitime défense.      

     

    Règle numéro 4: Quand Israël tue trop de civils, les puissances occidentales l’appellent à la retenue. Cela s’appelle la réaction de la communauté internationale.

                                         

     

    Règle numéro 5: Les Palestiniens et les Libanais n’ont pas le droit de capturer des militaires israéliens, même si leur nombre est très limité et ne dépasse pas un soldat.

                                     

     

    Règle numéro 6: Les Israéliens ont le droit d’enlever autant de Palestiniens qu’ils le souhaitent (environ 12,000 prisonniers à ce jour). Il n’y a aucune limite et n’ont besoin d’apporter aucune preuve de la culpabilité des personnes enlevées. Il suffit juste de dire le mot magique “terroriste”.

                                   

     

    Règle numéro 7: Quand vous dites “Résistance”, il faut toujours rajouter l’expression « soutenu par la Syrie et l’Iran ».

                             

     

    Règle numéro 8: Quand vous dites “Israël”, Il ne faut surtout pas rajouter après: « soutenu par les États-Unis, la France et l’Europe », car on pourrait croire qu’il s’agit d’un conflit déséquilibré.

                                

     

    Règle numéro 9: Ne jamais parler de “Territoires occupés “, ni de résolutions de l’ONU, ni de violations du droit international, ni des conventions de Genève. Cela risque de perturber le téléspectateur et l’auditeur.

                         Affichage de IMG_50451853102639.jpeg en cours...

     

    Règle numéro 10: Les Israéliens parlent mieux le français que les Arabes. C’est ce qui explique qu’on leur donne, ainsi qu’à leurs partisans, aussi souvent que possible la parole. Ainsi, ils peuvent nous expliquer les règles précédentes (de 1 à 9). Cela s’appelle de la neutralité journalistique.

     

     

    Règle numéro 11: Si vous n’êtes pas d’accord avec ces règles ou si vous trouvez qu’elles favorisent une partie dans le conflit contre une autre, c’est que vous êtes un dangereux antisémite.

     

     

    Conclusion

     

     



     

    le texte de Dominique de Villepin... Cliquez ici

     

     

                 manifestation 2 aout

     

     

     

     

    Cordialement: Gilles Garnier

     

     

     


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  • Bonjour,

     

    Salles de consommation à moindres risques... Suite.

    Reportée pour un énième prétexte, le projet de la création d'une salle de consommation à moindres risques pour les toxicomanes reprend espoir...  Le cadre de son expérimentation va être présenté, début 2015 par la Ministre des Affaires sociales dans les grandes orientations de la loi santé pour "sécuriser" juridiquement ces salles. Cette loi, "serait" placée sous le signe de la prévention et la réduction des inégalités devant l’accès aux soins.

    Cordialement. Gilles Garnier.


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  • Bonjour,

     

    Déjeuner débat sur les dangers de la pornographie sur internet.

    Loin de contribuer à l'information et à la quiétude dont ont besoin les plus jeunes pour aborder les questions de la sexualité, les images pornographiques sur la plupart des sites  en dénaturent le sens et véhiculent les clichés les plus dégradants. Il existe un dangereux décalage entre les les besoins en matière d'éducation sexuelle et la pauvreté de l'offre pédagogique sur la toile.

    Benoit Félix, infirmier en santé publique, spécialisé dans la prévention des risques sexuels auprès des publics vulnérables, intervient auprès des jeunes depuis de nombreuses années. Son champ d'action se situe dans les foyers spécialisés, (à la demande de la PJJ) et en milieu carcéral dans les quartiers des mineurs. Il est également formateur au CRIPS d’Île de France ou il développe des outils pédagogiques ciblés afin de donner la parole aux jeunes sur leurs besoins affectifs et sexuels. Il est à l'origine de la création d'un Cyber espace à Montparnasse.

     

    Lundi 23 juin, de 12 h à 14 h, bourse de travail

    de Bobigny. (Sandwiches prévus)

    Cordialement: Gilles Garnier


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  • Bonjour,

     

    Intermittents

    Le Gouvernement sait dire non! Pas au MEDEF, pas à la finance, pas à la droite, pas aux grands patrons, pas à Merkel...
    Il dit non aux cheminots, aux intermittents... Les médias lui prêtent soigneusement la main.


    Que dire de mieux que ce que contient la lettre que vient d'écrire Jacques Ralite au Président.

    Ci dessous:

     

    Lettre ouverte de Jack Ralite au Président de la République

    Jeudi 19 juin 2014

     



     

    Monsieur le Président,

    Par nos engagements culturels, artistiques et citoyens, nous sommes fidèlement attachés à la politique culturelle française que nous entendons voir se développer selon le principe d’invention de la perpétuelle ouverture.

    Or, nous constatons que cette démarche après avoir marqué le pas connaît notamment par la politique budgétaire de notre pays une situation s’aggravant de jour en jour.

    Beaucoup de ce qui avait été construit patiemment se fissure, voire se casse et risque même de disparaître.

    Le patrimoine dans sa diversité, le spectacle vivant dans son pluralisme, l’écriture, les arts plastiques, les arts de l’image et l’action culturelle sont en danger.

    Faute de crédits suffisants, de personnels, de négociations, de considération et de reconnaissance du travail humain, du respect des métiers, se répandent des malaises, des souffrances, des colères.

    Le ministère de la culture risque de n’être plus le grand intercesseur entre les artistes et les citoyens. Il perd son pouvoir d’éclairer, d’illuminer. Les collectivités territoriales dont le rôle est devenu immense en culture et en art voient leurs finances brutalisées et réduites par Bercy.

    L’Europe continue d’avoir une médiocre politique culturelle alors même qu’elle négocie avec les Etats-Unis un Traité de libre échange gravissime pour la culture. Google, l’un des accapareurs des nouvelles technologies à civiliser, limite les citoyens à n’être que des consommateurs et s’installe en Irlande pour ne pas avoir à payer d’impôts en France.

    Le travail est tellement livré au management et à la performance que les personnels se voient ôter leurs capacités de respiration et de symbolisation. On a l’impression que beaucoup d’hommes et de femmes des métiers artistiques sont traités comme s’ils étaient en trop dans la société.

    On nous répond, c’est la crise. La crise ne rend pas la culture moins nécessaire, elle la rend au contraire plus indispensable. La culture n’est pas un luxe, dont en période de disette il faudrait se débarrasser, la culture c’est l’avenir, le redressement, l’instrument de l’émancipation. C’est aussi le meilleur antidote à tous les racismes, antisémitismes, communautarismes et autres pensées régressives sur l’homme.

    Mais la politique actuelle est marquée par l’idée de « donner au capital humain un traitement économique ». Il y a une exacerbation d’une allégeance dévorante à l’argent. Elle chiffre obsessionnellement, compte autoritairement, alors que les artistes et écrivains déchiffrent et content. Ne tolérons plus que l’esprit des affaires l’emporte sur les affaires de l’esprit.

    On est arrivé à l’os et 50 ans de constructions commencent à chanceler. Les êtres eux-mêmes sont frappés, le compagnonnage humain s’engourdit. L’omniprésence d’une logique financière d’Etat installe une dominance sur les artistes. Nous craignons le risque du pire dans la demeure culturelle. Le Medef ne vient-il pas de réclamer le transfert à l’Etat des annexes 8 et 10 de l’Unedic relatives aux intermittents du spectacle.

    L’urgence est de stopper l’agression contre « l’irréductible humain », là où la femme, l’homme trouvent le respect d’eux-mêmes et le pouvoir de reprendre force contre tous les raidissements normatifs, les coups de pioche, le mépris, l’arrogance.

    Il est temps à ce « moment brèche » d’accomplir la fonction du refus à l’étage voulu. Il y a besoin d’une nouvelle conscience alors que croît la tentation de réduire la culture à un échange : j’ai produit, tu achètes. La culture se décline au contraire sur le mode : nous nous rencontrons, nous échangeons autour de la création, nous mettons en mouvement nos sensibilités, nos imaginations, nos intelligences, nos disponibilités. C’est cela qui se trouve en danger et requiert notre mobilisation et notre appel en votre direction.

    L’histoire garde un geyser de vie pour quiconque a l’oreille fine et écoute éperdument. Encore faut-il renoncer au renoncement. L’homme est plein à chaque minute de possibilités non réalisées. Nous avons tous un pouvoir d’agir à mettre en marche.

    C’est avec ces idées en tête et au cœur que nous souhaitons, Monsieur le Président, vous faire part de notre vive inquiétude et vous demander de maintenir et de développer la politique culturelle.

    Un budget minoré pour ce travail indispensable serait grave. Même le surplace conduirait à des agios humains et politiques, à un freinage dans la culture.

    La politique culturelle ne peut marcher à la dérive des vents budgétaires comme la politique sociale d’ailleurs avec qui elle est en très fin circonvoisinage. « L’inaccompli bourdonne d’essentiel » disait René CHAR.

    Nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, en notre haute considération.

    Jack Ralite.

    Cordialement: Gilles Garnier

     

     

     

     


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