Bonjour,

7èmes rencontres contre le sexisme.

Le 12 mai, à Canal 93, se sont tenues les 7èmes rencontres "jeunes contre le sexisme.

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Retenu par mes obligations professionnelles je n'ai pu me rendre à cet événement.

200 collégien-e-s, d’Aulnay, de Bagnolet, du Blanc-Mesnil, du Bourget, de Pantin, de Saint-Denis et de Villetaneuse, des jeunes filles et garçons ont présenté leurs outils et leurs créations pour lutter contre les comportements sexistes et violents. C'est grâce à l’opiniâtreté et à la pédagogie de l'équipe de "l’Observatoire départemental des violences envers les femmes que ce travail existe. Henriette Zoughebi, Vice-présidente du Conseil régional d’Ile-de-France, chargée des lycées et de la politique éducative et Le Président du tribunal de grande instance de Bobigny, Rémi Heitz, ont salué et encouragé le travail de ces jeunes. Le Président Troussel a conclu ces rencontres.

Cordialement: Gilles Garnier

Bonjour,

Culture: les élections passées on lâche rien...  RêVons la culture à Noisy !

La liste Rouge et Verte poursuit le travail initié. Interroger, consulter, associer... les citoyen-ene-s à la vie de la commune… faudra pas trop compter sur l’équipe en place. Nous avons tous été choqués par l’annonce d’un "festival de la noix" par le maire. La veille du lancement des 23èmes "rencontres d’ici et d’ailleurs" nous sommes allés, en musique et en chansons recueillir l’avis des noiséen-ene-s dans leur quartier sur la politique culturelle qu’ils souhaitent voire menée à Noisy. "RêVons la culture" s’est promené de quartier en quartier et a reposé la question du sens profond d’une ambition culturelle pour Noisy.  

Car Noisy est une ville de culture, traversée par de multiples courants amateurs et professionnels. Elle construit un lien social fort par les rencontres qu’elle suscite. Elle ne doit pas être réduite à son coût budgétaire car elle est un facteur de développement économique par la création d’emplois et d’activités connexes qu’elle engendre. Puisque la nouvelle majorité et M. le Maire ne se sont pas manifestés, nous nous sommes mobilisés contre la réduction des "Rencontres d’Ici et d’Ailleurs" et la menace qui pèse sur leur avenir à Noisy. Nous sommes des lanceurs d’alertes culturelles sur notre ville. Nous serons les occupants du temps, laissé en jachère par ces Rencontres. 

Dès le vendredi soir, jour traditionnellement  dédié  à l’ouverture officielle des festivités, nous avons tenu un premier événement politique, culturel, public et festif, pour les Noiséen(ne)s et avec les Noiséen(ne)s. Cette déambulation s’est terminée par un banquet du rêve et son grand atelier ou chancun-e a amené son plat à partager entre rêveurs…

Kori Kori...

Cordialement: Gilles Garnier

Bonjour

La vidéo du Front de Gauche pour la campagne des européennes.

Cordialement: Gilles Garnier

Bonjour,

Rien à ajouter!

Cordialement: Gilles Garnier

Bonjour

Ils nous prennent pour des quiches!

Heureusement qu’officiellement l’Union européenne n’a pas de compétence en matière de santé, si ce n'est en matière de contrôle des médicaments, et encore moins en matière de protection sociale. C'est Martin Schultz qui le confirme dans un entretien croise avec Jean Claude junker publié dans le quotidien le monde du 8 mai dernier. Ouf ! Mais est ce que cela changerait grand chose si l’UE avait cette compétence? 
Comme disent mes amies féministes:"ils nous prennent pour des quiches". D'abord le dernier traité en date, négocié par Merkel et Sarkozy, mis en pratique par Merkel et Hollande a bien souligné que tous les budgets publics, dont les budgets sociaux, sont soumis a la règle des 3 % et a la réduction des déficits publics qui l’accompagne. Même peine, même motif, que pour l’éducation,  les politiques d’aide à l’emploi, les budgets des collectivités locales…

C’est d'ailleurs au nom du respect des engagements pris a Bruxelles que le Premier ministre français vient de proposer 11 milliards d'euros de coupes claires dans les dépenses liées à la protection sociale.

Deuxièmement, si une partie de la presse jouait son rôle,elle ferait des études comparées des différentes politiques de protection sociale actuellement menées  en Grèce, au Portugal,  en Espagne et en France. On peut dire que quel qu’ait été le mode de financement choisi dans ce pays, (cotisations sur les salaires, impôt ou mixte), les mêmes recettes sont appliquées: elles aboutissent a moins de protection, a un recul de l’accès aux soins et en revanche a une augmentation des recours au système privé de complémentaires, souvent dans les mains de grands groupes soumis à la logique des fonds de pensions. "La santé est un "luxe". Tel est l’avis des libéraux. Le chemin pris par la quasi-totalité des pays de l’Union va toujours vers moins de protection universelle et vers l’accroissement de la protection individuelle.  Bref l’UE s’éloigne de la solidarité au même moment où les USA tentent timidement de s’en approcher.  Sont-ce les prémices de l’accord transatlantique qui amènent ces deux entités à jouer à "choux fleur", comme le font les enfants dans la cour d école.  "Mais dans la tire qui mène à Hollywood vous savez qu’il faut jouer des coudes", chantait Yves Simon,il y a 40 ans. La concurrence féroce a besoin de déréglementation et non de protection. Le 3^ème étage de la fusée est bien ce grand "marché transatlantique" qui va ouvrir la totalité de notre économie aux appétits des entreprises nord-américaines et aux fonds de pensions.  Enfin, les médicaments américains qui sont moins contrôlés que les médicaments en Europe, pourront envahir le marché de l’UE ! Enfin, les grands groupes Etats-Uniens pourront attaquer les entreprises européennes,  les laboratoires… mais aussi les brevets et les décisions des gouvernements et des autorités locales si elles maintiennent des contraintes a la concurrence.  Mais, comble du comble, les éventuels conflit échapperont aux juridictions nationales et européennes pour être soumises à des tribunaux arbitraux dans lesquels le monde de l'entreprise sera à la fois juge et partie. Mais rassurons nous: "oui il faut réguler le commerce mondial. Oui il faut lutter contre le dumping social (...). Cette Europe est celle qui met fin à l'austérité aveugle (sic) et encadre la finance ". C’est ce qu’écrit le Président Hollande dans un article, publié le 9 mai dans le quotidien Le Monde. Nous sommes rassurés.  Mais sincèrement, que pèse ce plaidoyer face à sa petite phrase prononcée dans le secret du bureau ovale de la maison blanche le 11 février dernier face à Barack Obama. "Nous avons tout à gagner à aller vite,  sinon nous savons bien qu'il y aura une accumulation de peurs, de menaces et de crispations.".

Les parlementaires européens et nationaux du Front de Gauche, eux, font le lien entre les politiques nationales et européennes.  Non pas en cherchant bêtement, comme le Front National, à déterminer qui de la poule européenne ou de l’œuf national ou inversement, est le responsable des malheurs des peuples européens.  C’est la connivence totale entre les multinationales et les politiques à leur service menées par l’Union et les Etats qui la composent qui détricotent les politiques de santé et la protection sociale, afin de faire plus de place au marché.Le Front de Gauche, en France et en Europe, se bat pour, au contraire, construire de nouvelles solidarité, des coopérations mutuellement avantageuses, de nouvelles protections pour tous les citoyens, les salariés, les chômeurs, les retraités, les jeunes…  Ils savent qu'ils n'ont rien à attendre d'un système dérégulé mais, bien au contraire, tout à gagner d’une harmonisation sociale par le haut.Plus ils seront nombreux le 25 mai au parlement européen plus ils pourront mettre en échec les mesures austéritaires et plus ils pourront faire entendre la voix de ceux qui souffrent. Fidèles au principe de Lacordaire ils savent que "c’est la liberté qui opprime et la loi qui protège".

Cordialement: Gilles Garnier