• Bonjour,

     

    le Front de Gauche a constitué un grand espoir.

    On peut adresser des reproches à Jean Luc Mélenchon. Je ne m'en suis pas privé, notamment dans ce blog. Cliquez ici. Mais il reste des nôtres et son discours reste juste. Continuons le combat.

    Ci dessous...


    Cordialement: Gilles Garnier


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  • Bonjour,

    La nausée nous guette!

    Qu'ajouter, en ces moments de remaniements et de fausses guerres des postes... Bien sûr que cette gauche renie ses engagements. Bien sûr que ce gouvernement mène une politique de droite... mais fait-il fausse route ? Se trompe t'il ? C'est quoi qui anime le PS... ? Une recomposition politique et institutionnelle visant à accélérer le repositionnement du système capitaliste dont la crise qu'il provoque est tout à fait voulue et maîtrisée... N'employons pas de "le gouvernement fait fausse route"... Employons: Barrons lui la route!

    Voici un article, paru dans "Sud Ouest" qui montre que le rassemblement de celles et ceux qui voient clair est possible et large. Cliquez ici

    Jean Claude Guillebaud

    Cordialement: Gilles Garnier


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  • Bonjour

    Les chaînes publiques sont formidables.


    Hier, les présentateurs de France 3 et France 2 attaquaient leurs JT par un reportage sur les ventes de fruits et légumes solidaires. Bonne idée me disais-je. Mais voilà! L'info se  résumait a "des producteurs décident de vendre à prix coûtant". A part le badge du dirigeant MODEF et quelques drapeaux du PCF Front de Gauche, le téléspectateur ne saura pas qu'est une initiative d'un syndicat agricole soutenu par une force politique depuis plusieurs années.  Non, tout ceci tombe du ciel. Cette désinformation est scandaleuse. Mais il est vrai que le même jour, Cécile Duflot sort son livre bourré  de petites phrases contre le Président Hollande et le Gouvernement. Je ne l'ai pas lu mais je pense qu'il est fort intéressant. Ceci dit, entre un acte concret d'un parti politique qui tente de rapprocher le producteur du consommateur et ainsi faire comprendre un principe simple: celui des marges de la grande distribution qui asphyxie les paysans... et la délectation de formules bien ciselées de l'ancienne Ministre sur les socialistes, les journalistes du service public ont choisi. A quoi y sert encore le PC ? Même pas a vendre des pommes.

    Cordialement: Gilles Garnier


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  • Bonjour,

     

    Près de 90 ans après sa fondation, le journal historique italien, l'Unità, fondé le 12 février 1924 par Antonio Gramsci, longtemps journal officiel du Parti communiste italien, a cessé de paraître vendredi.

     

    J’ai appris l’italien en lisant l’Unita.

     

    A de très rares exceptions, dont l’Humanité, la presse française n’a pas fait part du certificat de décès de l’Unita, (journal fondé par Antonio Gramsci), en 1924. L’Unita étant devenue, depuis la fin du PCI, un quotidien social-démocrate, comme tant d’autres, il est à saluer que l’Humanité ne se terre pas sur des rancunes… J’aurais voulu une belle nécrologie, rappelant que l’Unita a connu 20 ans de clandestinité, que les plus grands intellectuels italiens y ont tenu chronique, Pasolini, Pavese,
    Moravia, Morante… etc. Que c’était le journal de Visconti, de Scola, de Maselli et Rosi…. Que la vie des ouvriers y tenait une place importante ?
    Que c’est le journal qui a défendu la République,
     a condamné le terrorisme noir et, parfois, rouge… Qui a ouvert ses colonnes aux catholiques et aux anti-fascistes. Que ce journal était le gilet pare-balles des antis mafieux… etc. Voilà ce que j’aurais aimé lire… Qu il soutenait les luttes chez Fiat, qu’il tenait les décomptes des morts au travail, les morts blanches comme on dit en Italie.  Bien sûr, ce sont des relations pétries d’admiration, de complicité, d’émulation, de jalousie et même parfois orageuses qui ont été celles qu’ont connu lePCF et PCI se retrouvaient dans ses pages...  Le PCI et l’Unita ont condamné plus fermement l’intervention soviétique a Prague. Sa liberté retrouvée c’est l’Unita qui a fait parler Dubcek ! Bien sûr, on peut encore débattre du choix du compromis historique mais les colonnes de l’Unita, même à l’époque, n’étaient pas univoques. En 2000, déjà, après son premier a.v.c., le journal avait changé. Moins incisif, plus à la recherche de notoriété ou de respectabilité. Plus bourgeois peut-être. A l’image du Parti Démocrate, il se "notabilisait"… Mais faisons le rapprochement avec l’actualité politique italienne de cet été. Renzi n’a pas levé le petit doigt pour sauver l’Unita, tant les fantômes de Gramcsi de Togliatti, de Berlinguer le gênent. Renzi invente, réinvente… et la seule phrase qu’il peut citer de l’Internationale est "du passé faisons table rase"... Mais si, à jamais, l’histoire se souviendra de Gramcsi et de ses cahiers de prison, de Togliatti faisant le choix de l’union anti fasciste, de Berlinguer préférant le compromis historique à la terreur des bombes…, de Renzi, il ne restera rien. Si ce n’est les effets de manche d’un petit Monsieur qui croit qu'il peut amadouer le capitalisme. Ce Blair ou Schroeder transalpin finira sa carrière dans les fauteuils d’un quelconque conseil d’administration d’une quelconque multinationale.Ou bien devisant devant des PFG birmans, racontant comment on peut tuer les espoirs d’un peuple pour quelques centaines de milliers d’euros.  Renzi, avec la complicité du Président de la République, l’ancien communiste Napoletano et le soutien du mort vivant Berlusconi, a achevé, d’une balle politique dans la nuque, la République italienne.  Ce que ni les brigades rouges, ni Berlusconi n’avaient pu faire, le petit boy- cout démocrate-chrétien l’a fait. Et au nom des nécessaires économies ! C’est beau comme du Manuel Valls. Avant, on changeait les institutions pour mieux ou moins bien repartir les pouvoirs. Désormais, c’est pour des raisons comptables. Pauvre Italie. Pauvre France.Désormais, la voie est libre. La démocratie sans élus est en route. Votons par internet et créons des avatars parfaits qui guideront le peuple. Alors je suis triste que ce journal soit mort. Bien sûr, ces dernières années, je lui préférais "Il Manifesto" ou "Liberazione" mort aussi, il y a trois ans. Mais je n’oublierai jamais les unes de l’Unita d’il y a 30 ans qui m’apprenaient la mort d Enrico Berlinguer. Addio Enrico. Addio Unita. Quotidien dans lequel, sur une plage de Viareggio, en 1974, j’apprenais mes premiers mots d’Italien. Mais surtout, j’apprenais à comprendre pourquoi le communisme en Italie était si populaire.

     


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  • Bonjour,

     

    Marceline Gabel n'est plus.

    MARCELINE GABEL

    Assistante sociale de formation initiale, chercheure et formatrice, elle a toujours œuvré en faveur de la protection de l'enfance, tant sur le terrain que dans ses fonctions de conseillère technique sociale au Ministère de la Santé et des Affaires sociales. Elle a été secrétaire générale de la grande cause nationale 1997 : "Protection de l'enfance maltraitée". Récemment chargée de cours à l'université Paris Ouest-Nanterre-La Défense, elle a publié de nombreux articles et ouvrages sur l'enfance en danger.

    L’hommage de Gilles Garnier

    Lorsqu’en 2004 Hervé Bramy m’a confié la lourde tâche de la protection de l’enfance je connaissais peu de choses sur le sujet.  J’ai eu la chance de pouvoir m’appuyer sur des fonctionnaires extraordinairement compétents et profondément attachés à leur mission. Une des plus belles confiées aux Conseils généraux.  Jamais je n’aurais assez de mots pour les remercier de ce qu’ils m’ont apporté. J’ai aussi beaucoup appris des policiers de la brigade des mineurs, des avocats spécialisés, des juges pour enfants, de la PJJ… et de Marcelline Gabel. Cette femme exceptionnelle qui nous a rejoint au Conseil d'Administration du CDEF nous a, pendant quatre ans, apporté ses conseils. Je ne dirais pas qu’elle s’éclatait dans ces réunions, parfois ennuyeuses et administratives, mais elle savait, à chaque fois, nous remettre sur les rails.  Elle nous interrogeait sur le sens de nos actions et de nos décisions. Pétrie d’une grande culture et d'une profonde humanité elle était une vigie, une référence dans le domaine de la protection de l’enfance. Il ne suffit pas d’aimer les enfants pour bien s’en occuper.Il faut être exigeant sur la compétence de celles et ceux qui les entourent. La formation des actrices et acteurs du domaine était un de ces chevaux de bataille. Rien, chez elle, ne s’apparentait à de la charité mais bien à la compétence. Elle était de celles qui détestaient les réactions rapides aux faits divers sordides qui émaillent le quotidien du secteur de la protection de l’enfance.  Elle nous obligeait à réfléchir avant de décider. Elle nous faisait sans cesse faire un va et viens entre les principes et la réalité.Elle n’ignorait rien des contraintes de la réalité mais elle rappelait que les contraintes budgétaires ne devaient pas nous empêcher de créer, d’inventer, de proposer… Son action, ses réflexions, ont inspiré bon nombre de décisions ministérielles et de textes législatifs. Jamais ils n’allaient aussi loin qu’elle l’aurait souhaité. Alors, quand arrivait un nouveau Ministre, de droite ou de gauche, elle reprenait son baluchon. Elle écrivait un nouveau rapport et, parfois, elle gagnait. Mais surtout elle empêchait le pire. La loi de Philippe Bas, sur la protection de l’enfance lui doit beaucoup. Je suis triste mais je sais aussi que le message de Marcelline continue d’inspirer celles et ceux qui se battent pour réparer les enfants abîmés, cassés, martyrisés... Enfin, elle n’était pas de celles qui jettent un jugement définitif sur les familles. Elle nous demandait de rechercher en elles les ressources qui leurs permettraient de retrouver le chemin de l’éducation et de l’amour.C’est pour cela qu’elle répondait présente quand il s’agissait de la Seine Saint Denis. Elle n’ignorait rien du contexte socioculturel de notre département. Alors, merci Marcelline de nous avoir aidé à ne pas trop nous tromper et surtout, de nous avoir indiqué le sens de notre engagement.

    La bonne volonté ne suffit pas mais elle est nécessaire.

    Cordialement: Gilles Garnier

     

     


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