• Bonjour,

     

     

    Des fois, la télé...

     

    Je vous avais déjà conseillé le magnifique reportage de France 5, "Congo, un médecin pour sauver les femmes": Cliquez ici qui montre les efforts et le travail du Docteur Mukwegequi, dans des conditions difficiles agit et répare les femmes et les enfants victimes de l'arme de guerre qu'est le viol.

    Ce soir je vous invite à regarder l'émission 'Infrarouges" sur l'homophobie sur france 2 à 22 heures 45. Extrait:

     

    Plusieurs victimes d'actes homophobes s’expriment face à la caméra. Dont Laurent Kerusoré qui interprète Thomas Marci dans "plus belle la vie".

     

    Cordialement: Gilles Garnier


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  • Bonjour,

     

     

    Le plan d'investissement dans les collèges

    Stephane Troussel a présenté l’engagement du département : 21 collèges construits ou reconstruits. Ouverture de 12 collèges "haut de gamme", (numériques). Un investissement de 610 M€. 235 M€ pour la rénovation et la modernisation de 80 collèges, 4 reconstruits, 6 créés, avec accès à des éléments innovants, modernes, ouverts sur la ville, sur la vie du quartier. Volet numérique de 35 M€. Equipements sportifs pour 36 M€.

     

     

    Bally Bagayoko a rappelé que la Ministre, en visite à Bondy, a annoncé 500 nouveaux postes, d’ici 2017 ainsi que la création de 15 nouveaux REP. Cette annonce ne permettra pas de compenser la hausse démographique. Les besoins réels immédiats sont évalués à 1 000 postes. Il a regretté que la Ministre ai publié ces annonces à Bondy au lieu de choisir la première ville du département, Saint Denis, où les parents et enseignants sont très mobilisés avec leur collectif "Bonnet d’âne". Il a rappelé que de nombreux établissements se sont retrouvés avec des enseignants non préparés, non formés. La situation d'urgence que connait la Seine Saint Denis mérite une prise en considération en profondeur, plutôt qu'une approche qui semble très approximative. Vincent Peillon avait promis la création de 60 000 postes. Où sont-ils ? 10 % des enseignants du premier degré sont des contractuels qui ne reçoivent que six jours de formation. Nous avons besoin de la création de postes avec une véritable formation, un salaire décent qui permette des perspectives de titularisation. Il ne faut pas mettre le doigt dans la précarité du métier d’enseignant. Concernant les enfants atteints d’un handicap le département répond en partie. Mais l’accompagnement de ces élèves handicapés doit être renforcé. Concernant les agents ATTE, nous nous inquiétons sur l'évolution des postes répartis sur chaque collège.

    Bally a précisé que la droite, Nicolas Sarkozy, a creusé la tombe de l'Education nationale : suppression de la carte scolaire, disparition programmée des RASED, baisse du montant des bourses, chute drastique des subventions versées aux associations d'accompagnement éducatif et des allocations familiales pour les parents d’élèves absentéistes… C’est tout cela qui a amené à la suppression de 80 000 postes d'enseignants et 35 000 de surveillants de 2007 à 2012. Mais le gouvernement socialiste n'inverse pas les tendances. Nous entendons les déclarations, les ambitions, à travers le plan qui nous est présenté aujourd'hui. Mais les mesures ne nous paraissent pas suffisantes pour qu’elles se traduisent en actes. 

    Hervé Bramy a rappelé l’abandon du remboursement de la moite de la carte imagine R pour faciliter la mobilité de tous les jeunes. Il ressent une précipitation. Pour lui, la Ministre de l’éducation Nationale aurait dû présenter ses mesures devant le CDEN, représentation démocratique de la communauté éducative. Les principaux de collèges ignorent ce plan. Ils n’ont pas été consultés. Tout comme nous, les conseillers généraux. Du coup les questions amoncellent : Par exemple, le collège Descartes : la couverture du plateau sportif est annoncée. Mais, au conseil d’administration, il a demandé : "Est-ce une demande du collège ? Une urgence ? Une nécessité ? Les membres du CA lui ont répondu  qu’ils n’ont pas besoin de cela ! En revanche, cela fait des années qu’ils demandent la SEGPA  Hervé veut donc. Impossible donc de saboir à quoi engage notre vote d’aujourd’hui.

     

    Bellaïde Bedreddine signale que le collège Paul Eluard est en grève suite à sa sortie du réseau d'éducation prioritaire. Il aimerait que l’ambition du département soit partagée par l'Etat. Ces 500 postes correspondent à peine à la montée démographique. La façon dont a été redéfinie la carte des réseaux d'éducation prioritaire, sans aucune consultation avec les parents et les enseignants ni les élus est méprisante. Le taux de 85 % d'équipement informatique est intéressant, sur le papier. Mais les enfants n'ont pas forcément accès à la maison à l'ordinateur au moment où ils ont besoin de faire leurs devoirs car les familles peuvent être composées de plusieurs personnes et il n'y a qu'une seule personne qui peut accéder à Internet. Il n'y a pas de salles d'études avec des postes informatiques disponibles s'ils veulent rester sur place pour faire leurs devoirs. Cela pose la question de l'accès au numérique à la maison. Et se pose la question du ticket informatique qui a été retiré.

     

    Pierre Laporte a rappelé qu’il y avait déjà eu un plan pluriannuel d'investis et le sommes toujours à la forme de financement des PPP. Si la RGPP du gouvernement de droite s'était poursuivie, nous n'aurions pas pu ouvrir les nouveaux collèges aujourd'hui. Néanmoins, la situation actuelle est très difficile. 500 postes ne sont pas suffisants. C’est parce qu’il y a un manque de revalorisation de la fonction d’enseignant, des salaires des enseignants… De plus nous sommes l’un des départements de France où il y a le plus de dépenses sociales : Nous sommes le département de France métropolitaine où la démographie est la plus forte. En conjuguant les deux, nous avons un besoin croissant de collèges. Quelle est la réalité des poussées démographiques dans toutes nos villes avec le futur métro express, avec les plans dans les gares, avec la pression qu’exerce l’État sur les maires pour qu’ils construisent sur les territoires, particulièrement ceux de la Seine-Saint-Denis, parce que le foncier n’est pas cher et parce que l’on ne construira pas dans les Hauts-de-Seine... C’est toujours la politique qui est menée aujourd’hui. Quelle sera la situation de nos collèges d’ici peu, dans les deux-trois ans à venir ? Et, face à cela, quel est l’effort de solidarité de l’État. Du coup, cela nous amène à des formes d’emprunt et d’endettement qui posent problème. Claude Bartolone a dit ce matin que les collectivités doivent faire des économies, qu’elles arrêtent de dépenser, alors qu’il y a deux ans, il disait l’inverse. Nous demandons une information plus précise sur les montées démographiques. Nous demandons aussi des informations sur le mode d’investissement. Ce sont des points sur lesquels nous serons particulièrement attentifs. Nous voterons pour ce plan car il va dans le bon sens. Mais nous en soulignons les limites qui sont du fait de la politique gouvernementale.

     

    Pour ma part j'ai réagi aux propos du représentant de l’UMP, Jean-Michel Bluteau. Si votre passé était sans tache, si votre gestion de l'Education Nationale, pendant 10 ans, avait été admirable, si vous aviez, contrairement à ce qu'ont fait vos prédécesseurs, continué le plan de rattrapage pour la Seine-Saint-Denis, je vous donnerais un chèque en blanc. Non seulement je ne vous le donne pas, mais en plus, partout où vous êtes aux affaires, Monsieur Bluteau, partout où vos collègues sont aux affaires, ils font à peu près la même chose que nous, ils font une proposition de plan pluriannuel d'investissement sur les collèges. Ils le font au moment où se termine le premier et où commence le suivant. Ne dites pas systématiquement que le but est électoral. L'avantage que nous avons par rapport à vous est que nous avons fortement critiqué votre gestion nationale de l'Education Nationale, vos propositions de réforme à l'égard des collectivités locales et nous sommes aussi très à l'aise pour critiquer, quand nous ne sommes pas d'accord, ce que proposent nos cousins socialistes tant au plan gouvernemental que parfois même au niveau local. C'est la vraie différence.

    Si vous pensez sincèrement, qu'avec tout le mal que vous avez fait au pays pendant des années, pouvoir donner des leçons de morale, je dis non ! Si par malheur, votre organisation politique prenait le pouvoir dans cette assemblée nous serions vos plus farouches opposants. Vous avez pris l'exemple de Rome. Rome n'est pas tombé que par lui-même, Rome est tombé sous les coups des barbares qui s'appelaient Childéric. J'espère que vous n'avez pas voulu vous comparer à celui-là.

     

    Cordialement: Gilles Garnier

     

     

     

     


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  • Bonjour

     

    Des collèges, bien sûr, mais de la réussite scolaire surtout ! 

     

     Communiqué de mon groupe suite à la séance du 27 novembre

    Le "Plan ambition Collèges 2015-2020" a été soumis au débat de l’Assemblée aujourd’hui. Ce nouveau plan pluriannuel d’investissement prévoit la construction de 6 nouveaux établissements et la rénovation de 80 existants. Comme nous l’avions déjà demandé lors du premier plan exceptionnel d’investissement, le Conseil général avait le devoir d’anticiper la forte hausse démographique. Ce plan contribue à répondre aux besoins et à offrir à nos collégiens un environnement plus adapté à leurs besoins. Pour toutes ces raisons et malgré un certain nombre de réserves, notre groupe a choisi de ne pas faire obstacle à ce projet. En effet, bien qu’il constitue une avancée intéressante, ce plan ne nous semble pas suffisamment ambitieux au regard de la situation : Rien n’est encore précisé concernant les modes de financement qui sont envisagés pour ces constructions. Notre groupe s’était fermement opposé aux Partenariats public/privé en 2012 et ne pourra les accepter en 2015. 

    Si de nouveaux bâtiments sont utiles, ils ne peuvent faire oublier la pénurie d’enseignants, les classes surchargés et le manque de dispositifs adaptés. Nous sommes pour une solidarité nationale permettant la réussite scolaire de tous. Le gouvernement doit entendre les revendications des acteurs de l’éducation (personnels, syndicats et parents d’élèves) et mettre en place un recrutement massif de personnels formés.

    ü      Le plan annonce la construction de 6 nouveaux collèges à vocation intercommunale. D’une part, cela ne nous semble pas suffisant quand on sait que nous sommes confrontés à une moyenne de plus de 1000 élèves supplémentaires par an.  D’autre part, rien n’est dit concernant les moyens de transport scolaire à prévoir.

    Si nous apprécions le renforcement du volet numérique sur l’ensemble des collèges, nous rappelons que celui-ci n’est cohérent que si tous les foyers sont équipés de matériel informatiques. 

    Ce plan ne doit pas être un simple affichage électoral. Nous le voulons à la hauteur des besoins et des attentes des séquanodyonisiens. Aussi, nous resterons vigilants sur le mode de financement qui sera proposé ultérieurement et nous continuerons de nous mobiliser vis-à-vis du gouvernement afin qu’il donne les moyens financiers et humains permettant accueillir les élèves dans les meilleures conditions.

     

    Cordialement: Gilles Garnier

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  • Bonjour,

     

    Violences envers les femmes : En Seine-Saint-Denis, 10 ans d’observations, d’actions et de partages.

     

    Ci contre la signature de la convention "mains courantes" par Marisol Toraine, Christane Taubira, Berard cazeneuve et Pascale Boistard.

    De nombreuses manifestations ont été organisées pour cette journée du mercredi 25 novembre dans le cadre de la "Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes". Chaque année, en France, plus de 200 000 femmes sont victimes de violences graves (physiques ou sexuelles), 86 000 sont victimes de viols ou tentatives de viol. 129 femmes sont mortes en 2013 sous les coups d’hommes violents. Ce problème, mondial, est enfin pris à sa juste mesure en France. Le vote de la loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes, ce 4 aout 2014, la généralisation, presque partout dans le pays, d’observatoire contre les violences envers les femmes, le montrent. Mais cette prise de conscience en appelle d’autres. Si certains se posent, non sans arrières pensées, la question de l’utilité d’un Département, je peux leur prouver que si le Département de la Seine-Saint-Denis n’avait pas existé, personne ne parlerait aujourd’hui d’une politique nationale de lutte contre les violences envers les femmes. Il y a plus de 10 ans, le Département de la Seine-Saint-Denis, à direction communiste, créait "l’Observatoire Départemental contre les violences envers les femmes". Cet Observatoire était unique en France et dans le monde jusqu’il y a peu. Jusqu’alors, chaque collectivité pouvait, en fonction des besoins spécifiques de sa population mais aussi en fonction des priorités, des ambitions, culturelles, progressistes, citoyennes… de ses élu-e-s inventer des politiques et des missions librement. C’est la fameuse "clause de compétences générales" qui a permis cela. C’est ainsi que depuis 10 ans, la Seine saint Denis à pris les choses à bras le corps. Sous l’impulsion d’Ernestine Ronai,récemment promue "officière dans l'ordre national du mérite" et de l’équipe qu’elle a formée, des manifestations ont lieu et perdurent pour que ne soit pas banalisé le meurtre d’une femme sous les coups de son conjoint. En 10 ans, le dispositif "un toit pour elle" a été créé et permet d’abriter d’urgence les femmes menacées. Des dizaines d’actions ont été organisées, dans les collèges, pour généraliser la lutte contre le sexisme et ce, bien avant l’ABCD de l’égalité. Le téléphone d’urgencepour les femmes en grand danger a été pensé dans notre département et expérimenté avec l’aide des services de la justice. Des centaines d’actrices et d’acteurs ont été formé pour gérer le phénomène du mariage forcé et de l’excision… Voilà le bilan du Département de la Seine-Saint-Denis auquel ont fortement contribué les élu-e-s communistes. Sans cette "clause de compétences générales" la Seine Saint Denis n’aurait pas mobilisé ses élu-e-s, les fonctionnaires d’état et territoriaux, les associations, les services de la police et de la justice…sur cette question. Alors que cette clause, sans laquelle tout ceci n’existerait pas, est menacée, l’avenir même de notre département, asphyxié par l’austérité gouvernementale, est incertain. Aussi, je suis inquiet pour l’avenir de ces politiques publiques qui ont servi de matrice à des politiques nationales audacieuses et innovantes. Je suis inquiet de tous ces personnels qui manquent pour la justice, la police ou encore l’éducation nationale et qui permettrait, de faire encore mieux contre les violences envers les femmes. Pour moi, ce combat le mérite. L’argent existe pour cela : il faut le rendre utile à nos populations au lieu qu’il aille gonfler – chaque jour d’avantage – les profits des actionnaires. Toutes ces détresses apaisées, toutes ces vies sauvées, toutes ces enfances protégées… de mois en mois toutes cette expérience accumulée, ce savoir faire généré… sont un bien commun fragile qu’une réforme bâclée - dont l’unique but affiché est : "économiser" - ne doit pas détruire.A l’heure où encore récemment certains élus, y compris dans notre département, tentent encore de remettre en cause le droit à l’IVG, que les femmes et les hommes dans le monde, et en Seine-Saint-Denis en particulier mesurent bien que seules, la vigilance et la mobilisation pourront continuer de sauver des vies.

    Cordialement: Gilles Garnier


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  • Bonjour,

    Corbeil Essonne

    Bruno Piriou au "Grand Journal"

     

     

     

    Cordialement: Gilles Garnier


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